↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓↓ PHILIPPE WEISBECKER a vécu en France jusqu'en 1966.
De 1966 à 1968, il séjourne en Tunisie, au titre de la coopération militaire, en tant que responsable du département graphique du Commissariat au Tourisme Tunisien, En 1968, il part aux États-Unis puis il revient enseigner à Paris, à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de 1974 à 1979.
En 1979, il repart s'installer à New York de façon permanente. Depuis 1995, il fait de fréquents et longs séjours en France et en Espagne.
Il est de ces rencontres qui font toujours plaisir : être ensemble, se retrouver, échanger sur les dernières trouvailles...
Notre rencontre avec Philippe Weisbecker s'inscrit dans cette lignée.
Au tout début c'était en 1995 à New York, Philippe dessinait et coloriait sur des cahiers d'écoliers, ses thèmes Inventaire et Camions.
Puis ce fut à Paris dans son atelier où nos rencontres se poursuivent assidûment.
Une source d'inspiration stimulante non encore tarie car sans cesse renouvelée, comme l'est l'oeuvre de Philippe Weisbecker. Yvonne Ravachol-Bonhomme Présidente de l'association Et Alors...
Ces objets devenus anodins à force de les avoir utilisés et réutilisés m'ont toujours fasciné. Ils font tellement partie de notre vie quotidienne que l'on n'a jamais pris la peine de les remanier. C'est dans leur simplicité et dans leur spécificité qu'ils m'attirent. Ces qualités me frappent d'autant plus lorsqu'elles sont le produit d'une culture étrangère car c'est avec un ..oeil nouveau que je les découvre.
Lors de mon bref séjour à Tokyo, en octobre 2000, à l'occasion de mon exposition à la galerie G8, j'ai ressenti le même choc visuel que lorsque je suis arrivé aux États-Unis pour la première fois en 1968. Derrière une modernité franchement affichée et exportée, se trouve un monde parfois désuet, souvent intemporel ou emprunt de coutumes ancestrales.
À Tokyo, j'ai été émerveillé quand mon regard s'est posé pour la première fois sur un curieux taxi avec son chapeau lumineux, son chauffeur à gants blancs et ses sièges recouverts de dentelles, quand, au marché aux poissons, j'ai vu les manutentionnaires se servir de sangles taillées dans des chambres à air, quand, à l'étalage d'un bazar, j'ai découvert des vanneries en plastique multicolore, répliques parfaites de modèles plus anciens, et bien d'autres choses encore que l'oeil habitué ne regarde plus.
Mon séjour à Kyoto me permettra de recenser ces objets avant qu'ils ne disparaissent, victimes de la mode ou de l'oubli. Pour mener à bien ce projet, j'envisage d'observer la vie dans les quartiers populaires de Kyoto, de rencontrer les gens qui les habitent et de m'imprégner de leurs usages ; de visiter des usines, des fabriques, des échoppes ainsi que des lieux publics.
À partir de cette investigation, je me propose de répertorier tous les objets ainsi recensés, par thèmes, sous forme de cahiers et de larges dessins comme je l'ai fait dans des environnements que j'ai déjà explorés. Philippe Weisbecker, 2002
Le statut du dessin Le dessin est le moyen de parvenir à une compréhension plus intime des objets. Le dessin, c'est la ligne, par opposition à la peinture qui est la forme et la couleur.
Dans l'histoire de l'art, le dessin a toujours été considéré comme un élément essentiel de la formation du peintre.
Il a toujours été l'outil élémentaire de l'artiste, le moyen de concevoir et de préparer une œuvre. Son statut fut longtemps problématique car il était asservi aux autres arts et associé à la préparation et à l'inachèvement. Avec Léonard de Vinci, il s'apparente à la science, à la recherche et permet de formaliser des idées et des concepts nouveaux. Parmi les « modernes », Picasso a contribué par son importante production à faire reconsidérer le dessin en tant que genre à part entière, notamment par les collectionneurs. Depuis les années quatre-vingt-dix, avec des artistes tels que Marlène Dumas, Mike Kelley ou Bruce Nauman, le dessin passe au premier plan et est désormais reconnu en tant que tel. À l'inverse des expositions dominées par le monumentalisme et la théâtralité, la simplicité du dessin, sa fragilité et son instantanéité offrent une bouffée d'oxygène salvatrice dans le monde de l'art contemporain. Des galeries s'y consacrent exclusivement mais les prix restent abordables.
Aujourd'hui, le dessin se réinvente encore, par des artistes qui explorent de nouveaux champs. Il multiplie les supports et les techniques, se veut subjectif, narratif. Le dessin est en marche ! Chris De Becker
Éducation
1960 Baccalauréat, série Sciences expérimentales
1962 Diplômé de l'Académie Charpentier, Paris
1966 Diplômé major de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris
Enseignement
1975 à 1979 École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (Paris), illustration
1979 à 1981 School of Visual Arts (New York), dessin
1983 School of Visual Arts (New York), expression plastique
Illustrations Éditoriales Atlantic Monthly, Business Week, Enjeux les Échos, Esquire, Forbes, Gentleman Quaterly, Heath Magazine, Le Monde, Newsweek, The New Yorker, The New York Times, New York Magazine, The Progressive, Shape, SPY, Time Magazine, Toronto Life, Travel & Leisure, The Village Voice, Vogue nippon (et de nombreuses autres publications nationales et internationales).
Corporates Clients
Adobe, AT&T, Apple, Bloomindale's, British Telecom, champion Pape, Coin Departement Stores, Deutsche Handelsbank, ECS, FCB Communications, Lotus, MCI Telecommunications, Nikk Asset Management, New York University, Coca Cola, Cross Pointe Paper, Deepa Textiles, Novell, Resourcenet International.
Distinctions Graphiques
Art Directors club de Tokyo Award, publicité Shiseido, 2015
New York Art Directors Club, Golden award, Panasonic Life is Electric, 2013
ADC Award, publicité Mitsukoshi, 2008
Suntory Yomiuri Advertising Award Tokyo «Vivre avec l'eau» 2004
Art Director Award (Japan) 2005
American Illustration (USA) de 1987 à 2005
Society of Publication Designers (USA) de 1988 à 2000
Communication Arts (USA) : Illustration Annual 1996 et 1998
Society of Illustrators (USA) de 1988 à 2005
ldeas on Design, Pentagram (USA), 1986
Print Illustration Annual (USA) de 1987 à 2000 - Illustration (Japon), 1986 et 2000
Collections (sélections)
Berkeley Art Museum, CA
The Capitol Group, Los Angeles
General Mills Corporation, Minneapolis
Henry Art Gallery, University of Washington, Seattle
Hewlett-Packard Corporation
Microsoft Corporation, Redmond, WA
SAFECO Corporation, Seattle
Seattle Art Museum
San Francisco Museum of Modern Art
San Jose Museum of Art
Count Giuseppe Panza di Biumo
Tacoma Art Museum, WA
Walker Richer & Quinn, Seattle
Yellowstone Museum of Art, Billings, MT
Monographie / Articles (sélections) A Distinct Reality, par Steven Heller, Print Magazine USA, Jan-Feb 1987 Shape, par Hiroko Tanaka, Illustration Magazine, Japan 1988 Stretching the Borders of Commercial Art, Pronto magazine, Japan May 1988 Simply Put, The Art of Philippe Weisbecker, Troika Magazine 2000 Le Fabriche di Philippe Weisbecker, Abitare Magazine, Italie 2001 Artist in Residence in Kyoto, Esquire Magazine, Japan 2003 Philippe Weisbecker, Illustration Magazine, Japan 2003 Interview pour Cultural Program, Catalan Television, 2003 Exhibition Reviews, Art On Paper Magazine, USA mars/avril 2006